L’étude de la Banque mondiale présentée lors de la journée organisée à l’UTICA évalue les pertes à hauteur de 1,2 milliard de dinars (dont environ 500 millions TND pour les droits de douane ou plus d’un sixième du total des droits de douane).
Un certain nombre de préoccupations ont été soulevées au sujet de la réaction probable ou potentielle de la population de Ben Guerdane aux efforts visant à contrôler les flux commerciaux plus étroitement.
Le taux forfaitaire de 50 TND semble particulièrement problématique dans la mesure où il permet à des passeurs d’entrer pratiquement sans contrôle sur le territoire tunisien et pourrait ainsi permettre l’entrée de marchandises illégales telles que les armes et les drogues.
L’étude estime que la taxe prélevée n’est qu’une infime partie (ou 2 %) des estimations des bénéfices réalisés par les commerçants.
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