Lors de la présentation des états financiers de la BCT au président de la République, Chedly Ayari a mis l’accent sur la situation difficile à laquelle est confronté la balance commerciale et sur la baisse des investissements (étrangers et locaux).
Au cours des deux premiers mois de l’année en cours, le déficit commercial s’est établi à 1,5% du PIB, contre 1,2% au cours de la même période de 2013, en relation avec la hausse du déficit commercial, suite au ralentissement des exportations, contrastant avec l’accélération des importations.
Les exportations ont subi l’effet du repli de la demande extérieure provenant des pays partenaires européens qui ont connu une récession l’année dernière, alors que les importations ont augmenté, surtout pour l’énergie, les biens d’équipement et les biens de consommation, à un rythme plus rapide. L’aggravation du déficit commercial est attribuée principalement à la balance énergétique et à celle des produits alimentaires.
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