La Chambre nationale des femmes chefs d’entreprises, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), a organisé le 18 mars 2014, un colloque sur le thème : « Etat des lieux et perspectives de l’accès des femmes chefs d’entreprises aux financements ». Le colloque s’est tenu dans le cadre des activités du projet « travail décent des femmes en Tunisie et en Egypte, voie à suivre après la révolution », mis en œuvre par l’OIT et financé par le ministère des Affaires étrangères de Finlande pour les années 2013-2015.
Les problèmes et les difficultés que les femmes d’affaires rencontrent pour financer leurs projets ou créer des entreprises ont été au centre des exposés et des questions-réponses qui ont suivi les interventions des différents intervenants lors de cette journée.
Les réticences des structures de financement à contribuer pleinement à l’investissement, notamment pour les projets initiés par des femmes, ont été mises en exergue d’autant que ces réticences condamnent ainsi des projets souvent parfaitement réalisables.
Ce potentiel féminin sous-exploité malgré la place de plus en plus importante qu’occupent les femmes chefs d’entreprise dans le paysage économique et leur contribution à la création des richesses est la conséquence du manque d’appui aux opérations d’investissements.
Introduisant le colloque, M. Zargouni, modérateur de la manifestation, a déclaré qu’en Tunisie 30% des femmes travaillent, 40% des médecins et des juges sont des femmes, et 60% des étudiants de l’enseignement supérieur sont des jeunes filles qui représentent 35% des étudiants des Grandes écoles. Côté chômage dont le taux est de 16% en Tunisie, ce taux est de 21% pour la population féminine et de 42% pour la population des jeunes diplômés.
Après l’allocution de bienvenue de Raoudha Ben Saber, présidente CNFCE, Khélil Ghariani, membre du bureau exécutif et représentant de l’Utica auprès de l’OIT, a mis l’accent sur l’importance de l’accès au financement de tout entrepreneur porteur de projet, notamment le promoteur de la très petite entreprise (TPE), grande génératrice d’emplois.
Il s’est interrogé à ce propos « pourquoi ne pas réduire la part de l’autofinancement pour les jeunes promoteurs, et pourquoi ne pas baisser le taux d’intérêt pour les petites entreprises (TPE) afin d’accroitre la création d’entreprise et d’emplois d’autant que la Tunisie compte entre 100.000 et 120.000 TPE.
Cette petite entreprise a-t-il ajouté a besoin outre le financement d’une assistance, d’un accompagnement, d’un encadrement au niveau de la gestion, du développement et moyen ces incitations les 100.000 TPE pourraient chacune créer 1 à 2 emplois par an, ce qui est de nature à réduire sensiblement le taux de chômage. C’est là un gisement à exploiter.
Toutefois, ceci n’est possible que si des solutions idoines sont trouvées pour les problèmes de financement, de trésorerie de ces TPE.
Pour sa part, Eric Oechslin, spécialiste sénior des employeurs auprès de l’OIT, a mis l’accent sur l’importance du développement de l’entrepreneuriat féminin qui passe par une lutte contre les préjugés car tous les citoyens doivent avoir les mêmes droits à créer une entreprise.
Il est important, a-t-il ajouté, de faciliter l’accès au financement par la création par exemple de structure spécifique comme c’est le cas en France avec le Fonds de garantie des investissements réalisés par les femmes (FGIF).
leconomistemaghrebin
La Chambre nationale des femmes chefs d’entreprises, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), a organisé le 18 mars 2014, un colloque sur le thème : « Etat des lieux et perspectives de l’accès des femmes chefs d’entreprises aux financements ». Le colloque s’est tenu dans le cadre des activités du projet « travail décent des femmes en Tunisie et en Egypte, voie à suivre après la révolution », mis en œuvre par l’OIT et financé par le ministère des Affaires étrangères de Finlande pour les années 2013-2015.
Les problèmes et les difficultés que les femmes d’affaires rencontrent pour financer leurs projets ou créer des entreprises ont été au centre des exposés et des questions-réponses qui ont suivi les interventions des différents intervenants lors de cette journée.
Les réticences des structures de financement à contribuer pleinement à l’investissement, notamment pour les projets initiés par des femmes, ont été mises en exergue d’autant que ces réticences condamnent ainsi des projets souvent parfaitement réalisables.
Ce potentiel féminin sous-exploité malgré la place de plus en plus importante qu’occupent les femmes chefs d’entreprise dans le paysage économique et leur contribution à la création des richesses est la conséquence du manque d’appui aux opérations d’investissements.
Introduisant le colloque, M. Zargouni, modérateur de la manifestation, a déclaré qu’en Tunisie 30% des femmes travaillent, 40% des médecins et des juges sont des femmes, et 60% des étudiants de l’enseignement supérieur sont des jeunes filles qui représentent 35% des étudiants des Grandes écoles. Côté chômage dont le taux est de 16% en Tunisie, ce taux est de 21% pour la population féminine et de 42% pour la population des jeunes diplômés.
Après l’allocution de bienvenue de Raoudha Ben Saber, présidente CNFCE, Khélil Ghariani, membre du bureau exécutif et représentant de l’Utica auprès de l’OIT, a mis l’accent sur l’importance de l’accès au financement de tout entrepreneur porteur de projet, notamment le promoteur de la très petite entreprise (TPE), grande génératrice d’emplois.
Il s’est interrogé à ce propos « pourquoi ne pas réduire la part de l’autofinancement pour les jeunes promoteurs, et pourquoi ne pas baisser le taux d’intérêt pour les petites entreprises (TPE) afin d’accroitre la création d’entreprise et d’emplois d’autant que la Tunisie compte entre 100.000 et 120.000 TPE.
Cette petite entreprise a-t-il ajouté a besoin outre le financement d’une assistance, d’un accompagnement, d’un encadrement au niveau de la gestion, du développement et moyen ces incitations les 100.000 TPE pourraient chacune créer 1 à 2 emplois par an, ce qui est de nature à réduire sensiblement le taux de chômage. C’est là un gisement à exploiter.
Toutefois, ceci n’est possible que si des solutions idoines sont trouvées pour les problèmes de financement, de trésorerie de ces TPE.
Pour sa part, Eric Oechslin, spécialiste sénior des employeurs auprès de l’OIT, a mis l’accent sur l’importance du développement de l’entrepreneuriat féminin qui passe par une lutte contre les préjugés car tous les citoyens doivent avoir les mêmes droits à créer une entreprise.
Il est important, a-t-il ajouté, de faciliter l’accès au financement par la création par exemple de structure spécifique comme c’est le cas en France avec le Fonds de garantie des investissements réalisés par les femmes (FGIF).
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